Le Reiki

Comment se déroule une séance de reiki?

Le patient reçoit un apport énergétique qui le couvre et l'apaise par des techniques d'imposition des mains sur divers endroits du corps ou juste au-dessus.

Cette canalisation d’énergie vise à aider le patient au niveau physique, mental et émotionnel en le menant vers un état de bien-être, une profonde paix intérieure.

Le soin se déroule en 3 temps :

Échange entre la praticienne et le patient

Séance de reiki

Expression de votre ressenti

Une séance de reiki dure entre 45 et 90 minutes en fonction du temps d’écoute pré et post séance.

 

La véritable histoire du Reiki (Source : Medoucine Spécialiste des médecines douces - Janvier 2018)

“...C'est un Japonais du nom de Mikao Usui (1865 à 1926) qui a formulé les bases de ce qui allait devenir le Reiki dans le Japon du début du XXe siècle. Sa quête aurait commencé après que ses étudiants lui eurent demandé quelle était, exactement, la technique de guérison à laquelle avait eu recours Jésus-Christ pour faire les miracles que rapportent les Évangiles.

Il aurait aussi côtoyé un érudit japonais converti au christianisme, mais n’aurait jamais été lui-même diplômé en théologie. La référence au christianisme aurait été introduite par Hawayo Takata, qui a été la première à faire connaître le Reiki en Occident. Elle aurait créé cette « distorsion » pour rendre l’approche plus acceptable pour les Occidentaux.

Au Japon, l'enseignement de Mikao Usui a été formalisé par un de ses étudiants, Chujiro Hayashi. Celui-ci aurait reçu d’Usui l'autorisation de mettre l'accent sur les aspects thérapeutiques du Reiki en les isolant de l’ascèse et de la pratique spirituelle. Mais selon plusieurs chercheurs modernes, Hayashi aurait outrepassé ses pouvoirs en enseignant le Reiki, qu’il aurait d’ailleurs légèrement transformé. Usui aurait plutôt confié sa succession à Jusaburo Ushida qui, à la mort du maître, devint le président de l’organisation qu’Usui avait fondée (ou qui aurait été fondée à ce moment), la Usui Reiki Ryoho Gakkai. Cette organisation est aujourd’hui encore active au Japon.

Ce qui est certain, c’est qu’en 1937, le Reiki est introduit en Occident, à Hawaii, par Hawayo Takata, qui était passée par la clinique qu'Hayashi avait ouverte à Tokyo. Elle s’est fait soigner pour des problèmes respiratoires et abdominaux. Enchantée des résultats, elle a étudié auprès du maître, puis de retour à Hawaii, elle y a ouvert sa propre clinique.

Hawayo Takata est morte en 1980, après avoir formé 22 maîtres de Reiki en Amérique du Nord. C’est à ce moment que la technique s'est répandue dans la majorité des pays occidentaux. Certains de ces maîtres ont fondé leurs propres lignées et leurs propres associations en y ajoutant leurs couleurs et leurs principes. 

Depuis quelques années, d’autres formes de Reiki issues directement des enseignements japonais de Ushida ou de Hayashi, sans passer par Takata, ont vu le jour en Occident. On retrouve donc aujourd’hui deux branches principales en Reiki, l’une occidentale, provenant de Takata, et l’autre directement japonaise.

À l’intérieur de ces deux grands courants, coexistent d’innombrables écoles de pensée. Certaines prétendent respecter la plus pure tradition ésotérique, d’autres prônent une plus grande ouverture. D’ailleurs, depuis que les symboles « secrets » ont été révélés pour la première fois dans un livre en 1992, plusieurs praticiens considèrent que l’aspect ésotérique du Reiki n’a plus sa place - et n’aurait de toute façon pas été souhaité par Usui.

Selon certaines allégations, le Reiki serait une vieille technique traditionnelle que Mikao Usui aurait redécouverte lors d'un satori, une expérience d’éveil spirituel du bouddhisme zen. On retrouve en effet des traces d’approches de guérison par l'imposition des mains dans la tradition des tantras du bouddhisme tibétain, ainsi que dans les Védas de l'Hindouisme qui l'a précédé.

Par contre, rien de tel dans les systèmes médicaux qui en sont issus, qu'ils soient tibétains ou ayurvédiques. De fait, Usui n'était pas un médecin, mais un mystique qui s'adonnait à une ascèse spirituelle rigoureuse. D'après ce que l'on sait des pratiques bouddhistes et védiques, la guérison par l'imposition des mains et divers autres phénomènes pouvaient résulter du travail spirituel de l'adepte. Ils constituaient des « effets secondaires désirables », mais n'étaient pas considérés comme une fin en soi, et il était conseillé aux adeptes de montrer un certain détachement à leur endroit.

Usui et ses successeurs auraient donc ouvert la porte à deux transformations majeures dans le monde du mysticisme et dans le domaine médical :

Tout en conservant l’aspect mystique des initiations, des rituels et des symboles secrets, ils ont retiré de l’approche toute exigence de démarche spirituelle personnelle.

Ils ont introduit le mysticisme dans la pratique médicale : la guérison provenant d’interventions « énergétiques » et la formation ne consistant pas en un enseignement de type technique, mais en une série d'initiations ritualisées transmises de maître à disciple. …”

Source : Medoucine - Spécialiste des médecines douces - Janvier 2018

Notre praticienne : Pascale PALIGOT